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L'attente

8 novembre 2017

Petites douceurs

Une jolie surprise à mon travail, aujourd'hui.

Mon collègue G est venu à l'improviste, avec un sachet de gâteaux achetés à la biscuiterie : "C'est que pour toi, parce que tu mérites qu'on te fasse plaisir. Tu es une personne adorable et il faudrait que tu le saches." 

Il m'a beaucoup touchée. 

Et puis, là où d'autres personnes profitent de ma gentillesse et de ma très certaine naïveté, j'ai apprécié son geste car c'est un garçon sincère et entier. Et que son estime compte d'autant plus à mes yeux, car ce n'est pas dans ses habitudes de faire des compliments.

Un peu plus tard dans la soirée, c'est V qui m'a dit que j'étais bonne à marier. V a 20 ans, c'est mon rayon de soleil au travail, et comme j'ai l'âge d'être sa mère, je ne me prive pas de le taquiner et de le gronder gentiment lorsqu'il me raconte ses péripéties de week-end et que je trouve qu'il abuse parfois.

Sinon, mon chevalier, sur son cheval blanc... Il est présent, tout en restant à une distance respectueuse. Je sais qu'il est là. Chaque semaine, il me rappelle de le contacter si j'ai besoin d'une écoute, ou d'une aide quelconque. Ce dont j'ai envie, c'est de m'allonger sur le sable, à ses côtés, de lui tenir la main, fermer les yeux et juste ressentir sa présence. Je n'ai besoin et envie que de ça : de la douceur et de la bienveillance. 

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26 janvier 2017

Diplôme 2 !!

Lui aussi, il a eu son diplôme ! 

Je suis tellement fière de lui !

25 janvier 2017

Sur son cheval blanc

Il est venu me voir aujourd'hui, le chevalier de mon enfance. 

Il m'a tellement manqué. Je ne l'ai jamais oublié, j'ai si souvent pensé à lui. On devait faire notre vie ensemble. Du moins, quand on était en primaire, c'était une évidence pour nous. Nous étions faits l'un pour l'autre, inséparables, fusionnels.

La vie nous a séparés. Des enfances un peu malmenées, et on a été éloignés. A cette époque où les réseaux sociaux n'existaient pas, c'était difficile de garder un lien lorsque les kilomètres étaient nombreux. D'autant plus que je ne m'attendais pas à notre séparation forcée. Je ne savais pas, qu'il allait devoir changer d'école... Son absence inattendue avait alors laissé un grand vide dans ma vie.

Il est revenu. C'était bon, il a pris mes mains dans les siennes, nous étions très émus. Il m'a dit que toute la journée, à quelques heures de nos retrouvailles, 35 ans après, il s'était demandé s'il ne vivait pas un rêve. Et moi, alors qu'il était près de moi, qu'on se racontait un peu nos vies, je me disais : "tout-à-l'heure, je me demanderai si je n'ai pas rêvé". 

Ce n'était pas un rêve. Je devais être sa princesse, nous devions avoir 7 enfants ensemble, vivre dans un château, on voulait se marier. 

Notre relation aujourd'hui, est peut-être encore plus belle, car elle n'est pas cabossée par les désillusions de ce qu'aurait pu être notre vie de couple.

Je respecte infiniment sa vie, la belle personne qu'il est. Il est heureux, sa douceur m'a apaisée, c'était si bon de le retrouver.

Ce soir, je suis heureuse.

1 juillet 2016

Diplôme 1

Elle a eu son examen :-) !!!

Je suis tellement heureuse pour elle, fière d'elle !! 

Je l'aime.

3 mars 2016

Amour d'enfance

Quand j'étais petite, j'étais amoureuse de lui. Il était si gentil avec moi. Nous étions très timides, mais n'avions pas besoin de mots ou de gestes, pour savoir l'évidence.

On s'est perdus de vue, au collège, des écoles différentes. Je ne savais même pas où il était. Je crois qu'on s'est perdus sans vraiment comprendre comment ça s'était passé. 

Et puis, les réseaux sociaux... Il m'a dit une chose si jolie, une des plus jolies choses qu'on m'ait dites. Une chose qui m'a fait me souvenir encore plus fort combien c'était doux, ce que je ressentais lorsque j'étais avec lui. Il m'a dit que lorsque nous étions petits, il voulait que je sois sa princesse, et qu'on vivrait dans un château... et alors je me suis rappelée, oui, qu'on avait rêvé de ça.

C'est quelqu'un de bien. Et ça me fait chaud au coeur, qu'il soit resté aussi gentil, et qu'il ait la vie qu'il mérite. Au fond, ça ne m'étonne pas. Il était fait pour cette vie-là. Continue d'être heureux. Ne cherche pas + de bonheur ailleurs. C'est illusoire. 

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15 novembre 2015

Craquant ;-)

Soirée girly, pizza puis shooters et dance floor. Jolis garçons, mention spéciale à Alan, à son sourire, la peau si douce de ses avant-bras, ses 23 ans et son déhanché sensuel. Moment tendre qui m'a fait ressentir des choses que j'avais oubliées, ses baisers langoureux étaient bien près de me faire perdre la tête. Il me disait que j'étais trop belle, que je dansais trop bien, encore et encore. Même si je ne le croyais pas, il me faisait sourire lorsqu'il me disait que je valais mieux, pour lui, que toutes les autres filles présentes cette nuit. La vie serait tellement plus belle, si on savait tous donner de la gentillesse autour de nous. 

Marcio & Gabriela Kizomba Sensual

25 octobre 2015

Est-ce qu'un jour...

Quelquefois, je me demande si ce sera aussi pour moi, un jour.

Je rêve d'une relation douce et paisible, sereine, rassurante, complice, rieuse et confiante, je rêve de partager la construction d'un futur. Sans être ni brimée, ni jugée.

J'ai aimé, j'ai donné la liberté que j'aurais voulu avoir aussi en retour. Mais la réciproque ne m'a pas été rendue. Alors je préfère, aujourd'hui, être seule plutôt que de me sentir surveillée et contrôlée. 

Les chaînes ne sont pas encore rompues, j'ai essayé, mais il faut qu'on soit 2 pour le faire. 

Il faut que je trouve la force de me libérer un jour. Ce qui rend les choses si difficiles, c'est la peine de l'autre, ses larmes, ses promesses que tout va s'arranger, le chantage. Je suis faible et lâche face à tout ça, je ne sais y faire face, je ne parviens pas à l'affronter.

Je me prends pourtant à espérer qu'un jour, je vivrai la tendresse que j'espère tant.

 

1 juin 2015

Magique, comme un rêve

 C'était magique. J'ai l'impression d'avoir rêvé, tellement ça a passé vite. Nous étions radieuses, et je me suis sentie tellement heureuse, heureuse, heureuse, oui, 3 fois, parce que je l'ai ressenti tellement fort. A un moment donné, je me suis sentie "partir", lorsque les projecteurs nous éblouissaient, alors il n'y avait plus le public, il n'y avait plus que la musique, nous, et la danse.

 images J'ai vibré, littéralement, c'était si intense. Les personnes qui me sont le plus chères au monde n'étaient pas là, et ça m'a un peu déçue, surtout aujourd'hui je l'avoue ; alors que le retour à la réalité est un peu brutal, j'aurais aimé pouvoir en reparler avec elles. Mais j'ai eu d'autres retours, si doux et agréables à entendre, indulgeants, bienveillants et me félicitant, me disant que j'étais magnifique et que c'était magique de me voir aussi rayonnante. 

C'était un moment merveilleux.

 

 

19 avril 2015

Petit moineau

Il m'est arrivé quelque chose d'émouvant et attendrissant tout-à-l'heure.

J'ai vu un petit moineau tomber à terre après s'être assommé à la fenêtre de ma cuisine. Il ne se relevait pas, alors je suis sortie pour le prendre dans ma main, et j'ai vu qu'il respirait encore. Je l'ai mis à l'abri, sous un buisson, pour qu'il se remette de ses émotions et en espérant qu'il n'ait rien de cassé.

Je me suis ensuite installée dehors pour faire du coloriage. A un moment donné, j'ai regardé autour de moi. Et lorsque j'ai reposé les yeux sur mon livre, j'ai aperçu quelque chose sur mon avant-bras gauche. J'ai d'abord cru que c'était une feuille morte qui s'y était déposée, mais c'était le petit moineau que je venais de sauver... Il n'a pas sursauté, lorsque je lui ai parlé, je lui ai demandé ce qu'il faisait là, j'ai avancé un doigt en me disant qu'il allait s'enfuir. Mais il s'est laissé caresser doucement, une fois ; puis il a fait quelques pas sur mon avant-bras et s'est envolé, pas très loin. Je l'ai observé fureter un moment, puis je l'ai perdu de vue. 

Je me dis que j'ai vécu quelque chose d'extraordinairement beau et de si simple à la fois.

Petit moineau...

17 avril 2015

La roue tourne...

Quelque part, ça m'empêchait d'oublier. Savoir ce que les autres ignoraient. Avoir été victime de sa méchanceté, consciencieusement humiliée par ses soins, sans que personne ne soupçonne sa double nature. Oui, il savait si bien faire montre de tant de fausse abnégation auprès de qui il le fallait, et piétiner ceux qui pouvaient le gêner, ceux qui pouvaient lui voler la vedette, ceux qui ne se soumettaient pas, ou n'étaient juste pas dignes de figurer dans sa cour.

Il a fallu du temps, pour qu'il soit découvert. Plusieurs années. Et il y a un mois, par le plus grand des hasard, j'ai appris qu'il s'en est pris à quelqu'un d'autre, il l'a agressée verbalement et brutalisée devant un témoin qui s'est insurgé. Et ce soir-là... il s'est attiré les foudres d'un grand nombre. 

Quelque part, je me sens "vengée". C'était sa victime de trop. Mais c'était surtout celle qu'il ne fallait pas, car elle était influente et protégée. Et ça me fait du bien, que les autres aient découvert sa vraie nature et sa lâcheté. Car ça me faisait mal, qu'il continue à vivre en toute impunité, après ce qu'il m'avait fait vivre, après qu'il ait réussi à détourner les autres de moi.

Je ne suis pas dupe, je sais qu'il va laisser passer un peu de temps, s'assagir et probablement parvenir à endormir leur méfiance, à force de belles paroles et de leçons, mais je me dis que certains n'oublieront peut-être pas sa vraie nature. Et je me sens plus forte, de savoir que d'autres me croiraient, à présent.

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